Hawaii LOVE
Pour tout le reste il y a Visa.
Oh toi, Hawaii. Des fois les étoiles sont alignées… pis je ne sais pas pourquoi, mais tu me donnes cette impression. C’est peut-être parce que je finis par respirer l’esprit ALOHA qui flotte dans l’air, s’entremêlant aux effluves de jasmin? J’en sais trop rien, mais il se passe ici de petites choses que j’ai déjà souhaitées. Pas des grandes affaires magistrales, mais des p’tites choses, des moments magiques qui ne peuvent pas s’acheter avec une carte plastique.
Huguette de Hawaii
(ou la fois que je me suis amouraché d’une créature de la mer)
Je la cherchais depuis jour un. Ma fille en avait vu une par pur hasard, tôt le matin vers 7 heures, en faisant des longueurs dans l’océan avec une équipe de jeunes nageurs en entraînement…. J’étais assise sur la plage de Makaha et lorsqu’elle m’a dit tout bonnement : ‘maman, j’ai vu une grosse tortue de mer, elle nageait juste à côté de moi’. Je me suis précipitée comme s’il y avait urgence nationale, en pensant que mon précieux moment était venu. Je suis partie en courant comme s’il y avait une vente surprise à 75% off chez Homesense, mon masque pis mon tuba en mains, m’arrachant les cheveux avec la courroie de ‘rubber’ tellement je me le suis mis vite sur la tête. Mettons que j’ai laissé tomber le port des palmes dans la panique. Une grenouille qui court un sprint dans le sable, ça donne tout un spectacle aux locaux et comme je hais avoir l’air d’une touriste en vacances… j’ai essayé de contenir ma joie, mais en vain. Au moins, y’était 7 heures du mat, alors ça limite le nombre de personnes qui auraient pu se payer ma tête puisque la plage était casi déserte. Les athlètes étaient trop occupés à gérer leur respiration sous-marine pour se soucier de ma course disgracieuse. En plus de faire une folle de moi à trop m’énarver, elle est disparue de par où elle était venue… dans le grand bleu de l’océan retrouver Nemo pis Arielle la p’tite sirène pis Bob L’Éponge. J’avais loupé ma chance de nager avec une tortue de mer. Elle pis moi en tête à tête. Pas de chandelles, mais juste nous deux dans l’océan. J’étais déçue et ce souhait resterait incoché sur ma ‘bucket list’.
Facke c’est ça. Pouet. Pouet. Pouet.
Ils disent que quand c’est pas ton tour, c’est pas ton tour. Que tout vient à point à qui sait attendre. Et je DÉTESTE attendre (demandez pas à mon chum, il pourrait vous entretenir pendant des heures) alors je dois constamment me rappeler cette phrase quand je désire que quelque chose arrive rapidement, trop rapidement pour la désirer et en rêver.
Un jour qu’on était à Shark’s Cove sans attentes autres que de poursuivre les poissons colorés qui chillent au Nord de l’île, elle nous est apparue. Ma tortue de mer tant attendue. Je l’ai appelé Huguette. Me semble que c’est le parfait nom pour une créature inoffensive qui a plus de 80 ans, un animal ‘madame’ à qui on doit du respect. Elle en a vu couler de l’eau sur (et sous) sa carapace, dure comme le roc des falaises hawaiiennes. Pis si elle ne s’est pas étouffée dans une patente en plastique qu’on a, nous les humains sans jugeote, largué dans l’océan depuis tout ce temps, c’est une battante. RESPECT amie tortue.
JE CAPOTE MA VIE. On tombe dessus par hasard et en plus, les dizaines de personnes autour de nous ne l’ont pas ‘spotée’ puisqu’il y a plusieurs petites alcôves dans cette baie. Un vrai miracle. Alors on l’a pour nous quatre tout seuls. En plus de vivre ce moment que j’attendais, on est toute la famille à la voir en même temps. On aurait voulu ça qu’on n’aurait même pas pu. On la laisse faire sa p’tite affaire, soit manger les petits trucs marins collés aux rochers et aux coraux tout le long de la baie. Je n’ai jamais eu de ‘feelings’ particuliers pour les tortues d’aquarium, ni celles qu’on retrouve dans les cours d’eau au Canada. Mais j’ai le béguin solide pour les tortues de mer. Elles volent. Elles volent lentement mais sûrement, élégamment avec leurs petites ailes en forme de boomerang (je sais… ce ne sont pas des ailes, mais des pattes) sur un fond de toile bleu de mer. Ça me chavire (mauvais jeu de mot à thématique marine, je sais. Mais ça me chavire pour vrai). Je la suis partout, sans l’oppresser cependant, ne la perdant jamais des yeux. Les enfants sont contents mais clairement inconscients de la chance qu’ils ont de vivre un tel moment. Mon chum me trouve drôle de m’énarver autant pour une créature marine, bien qu’il soit intrigué de la voir dans son habitat naturel. Quand on s’en approche, on voit bien ses yeux qui nous regardent profondément. Les tortues ont une âme, c’est sûr. Je suis convaincue qu’on échange un regard et qu’on est en train ‘d’avoir un moment’. Peu importe que ce soit vrai ou pas, je suis comblée. Après m’être imprégnée d’images de sa drôle de p’tite face (que je considère disproportionnée quand on a un corps si gros ?) je passe le souvenir mémorable au suivant, en avertissant à voix basse une autre petite famille en apnée de la présence de Huguette tout près. À leur tour de se créer un souvenir impérissable de leur passage à Hawaii. Tortue de mer sur ma bucketlist. Check. PS: J’avais pas ma caméra sous-marine lors de ma rencontre avec la tortue ( ZUT ) alors j’ai dû me contenter de vivre le moment présent ce qui était en fait tellement bien au fond 😉 mais je vous ai remplacé ça par une Huguette de sable…. de mon cru et une image du banc de poisson que j’ai vu la semaine avant, au même ‘spot’
Hawaii sauvage : La CHUTE Maunawili
(Celle qui implique de l’eau qui tombe VS celle qui implique d’la bouette pis moi.)
J’avais aussi envie de voir une chute, une vraie. Celle qu’on saute dedans, tsé? Nous étions allés à Manoa Falls, une petite randonnée d’environ 2 heures aller-retour dont je traite dans une publication précédente. La chute était petite mais magnifique! J’étais ravie ainsi, jusqu’à temps que mon chum me dise qu’il y en avait une autre sur l’île, plus impressionnante que cette dernière. Si c’est mieux encore, je veux y aller c’est sûr. Je ne me suis pas rendue au beau milieu du Pacifique pour biner sul bord d’la piscine certain! Apparemment, la montée est légèrement plus ardue mais j’ai confiance en mes cuisses et comme il faut ce qu’il faut pour vivre ces moments précieux, on y va.
Au début c’est pas pire. La magie de la jungle opère : les oiseaux qui émettent des sons que je n’ai jamais entendu, les fleurs exotiques sont comme celles qu’on retrouve chez le fleuriste à gros prix mais elles sont sauvages. Les feuillages sont fous. Les lianes attendent juste de se dandiner avec quelqu’un. Le ruisseau ruisselle. Toute va ben.
Pis là, ça me frappe en plein visage comme un coup de bat de baseball. Ça monte en flèche pis ça semble arrêter …. Je ne sais pas quand. La montée est queck chose. Je suspecte mon chum de m’avoir caché la vraie nature de la randonnée qui semble beaucoup plus difficile qu’il me le laissait entendre dans sa présentation séduction touristique. Je suis hors de ma zone de confort (évidemment) et je vois redescendre des gens tout bruns bord en bord, mouillés jusque dans leurs souliers qui flacottent. Je m’impressionne moi-même par mon positivisme mais je n’ai pas ben l’choix de toute façon. Facke s’en suit l’ascension.
Après deux traversées de rivière, des feuilles géantes en masse, pis beaucoup de hikers nous ayant confirmé que la randonnée en valait la peine, on arrive à la chute. Je ne suis pas certaine que les photos puissent rendre justice mais c’était magique. Les enfants jubilaient de joie. Comme je les considère tous deux très aventuriers pour leur âge (10 et 11), ils ont sauté dans la chute tout l’après-midi avec les plus braves- voir ici. Le rocher ne semble pas si haut (nous avons sauté bien pire à Waimea Bay- voir mon article sur le sujet!) mais le fait que ce soit si glissant et escarpé rend le tout périlleux. Les enfants ont fait des dizaines de sauts dans le bassin étrangement très profond. J’ai moi-même sauté, m’auto-proclamant la maman cool de ce jour-là (les mamans, ça prend souvent des photos en bas…). D’autres, plus téméraires, sautaient de la paroi rocheuse 3 fois plus haute à la droite, me laissant un œil mi-ouvert mi-fermé, le cœur à l’envers à les regarder tomber de si haut. Pas question que les kids montent-là. Y’a toujours ben des limites à être permissive!
Le sauteur des hauteurs apparaît dans la photo juste au dessus …. le voyez-vous ?
Le retour fut intense. Les racines et la glaise rendaient la descente difficile et très glissante. Pour rester dans la thématique de CHUTE, j’ai justement ‘chuté’ dans la boue comme plusieurs autres randonneurs d’ailleurs. Difficile de nous cacher avec autant de terre partout sur l’arrière-train et les chaussures ?. Heureusement pour mon égo, les enfants n’étaient pas ‘yable’ mieux, les Madames pis les Monsieurs rencontrés en revenant non plus. Il me reste donc un peu de dignité en me comparant. Surtout que j’ai réussi à monter au dernier étage, le penthouse de la jungle hawaiienne pis sauter dans une chute avec mes kids…. c’est pas mal du tout pour une p’tite maman. Un autre petit moment que je radoterai en boucle à mes arrières-petits-enfants dans ma chaise berçante lors de mes vieux jours.
Hawaii paradisiaque: ETERNITY BEACH- Halona Beach Cove
( ou le secret gardé au creux d’un rocher)
Voyager c’est bien. Voyager longtemps c’est mieux. (Évidemment, vous direz!) On y trouve le temps pour changer l’horaire selon les découvertes qui se pointent sans avertir. À rouler sur la route de la côte Est si souvent, on y vient qu’à apercevoir différentes choses que nous n’aurions pas vu autrement. Les gens s’arrêtent pratiquement tous au Halona Blowhole. C’est évidemment fort impressionnant de voir l’eau jaillir d’un geyser en bordure de la route, lors d’un roadtrip. Mais plusieurs manquent la petite plage nichée entre deux parois rocheuses juste à droite. Certains n’ouvrent pas les yeux assez grands, d’autres rêvent d’y descendre mais sont contraints de repartir aussi vite qu’ils sont venus, dans leur autobus de voyage organisé, un collier hawaiien au cou. Voyager c’est bien. Être maître de son temps c’est mieux.
Alors nous, on a vu ça. Pis on a changé nos plans.
On a pris nos petites affaires pis on est descendus dans le ‘trou’ pour voir ça. Bon, la descente en ‘gougounes‘ était pas idéale, mais comme on a changé les plans, c’était pas prévu disons 😉 Et finalement on a étiré ça longtemps longtemps… puis c’est devenu ma plage préférée de l’île. Une encavure dans le paysage. Comme un trou de patte de casse-tête dans le décor. Ma définition d’avoir échoué sur une plage déserte. (Bon, nous n’étions pas seuls j’en conviens, mais peu nombreux pour la beauté naturelle grandiose d’un tel lieu) Un petit endroit sauvage, fréquenté par les locaux et quelques voyageurs, comme dans un film j’vous dis. Un genre de piscine à vagues naturelles de par le fait que la plage soit insérée entre deux murs rocheux. Beaucoup de vagues, beaucoup de fun. Mémorable j’vous dit.
Les enfants ont sauté (encore ET encore) sur le bord des rochers de strates après avoir longuement négocié avec nous pour obtenir notre approbation. Je suis allée vérifier la profondeur et le taux de bardassage des lieux. Et comme les couver ne leur servira à pas grand-chose dans la vie et que j’essaie de leur permettre ‘le permettable’, ben on a dit oui. Pour un court vidéo de leur saut dans l’eau , cliquer ici. Je réalise qu’ils sont doués pour la ‘convaincure’, après seulement 10 et 11 ans de vie sur terre. J’en reviens jamais : je pense qu’il pourraient convaincre le Père Noël qu’il sont sages ces deux-là. Mais ils auront des souvenirs d’enfance hors du commun, c’est toujours ben ça comme lègue me semble. Cet endroit est un must si vous venez à Oahu, comme les deux autres plus haut dailleurs. Mais ne le dites pas à personne, hein ?
HAWAII LOVE
( For everything else, there’s VISA)
Sometimes, stars are just lined up. Hawaii gives me that impression. Maybe it’s the ALOHA spirit floating in the air we breathe on this island, blending in with the heavenly smell of jasmine? This might not be a scientific explanation, but magic happens here in Hawaii, someway, somehow. Little moments of pure bliss, small things I have been wishing for, happening at last. The ones you don’t buy with a credit card…
Friendly Hawaii
(or having this thing for a marine creature)
I had been looking for it since day one. My daughter had seen one without even wanting to, while doing some laps in the ocean with a swimming team training at Makaha Beach that morning. It was not even 7 AM. I was enjoying my coffee on the beach when Victoria shouted: ‘ mom, I just saw a seaturtle. It was swimming by my side the whole time!’ I started running like if there was a 75% off surprise sale at HomeSense. I grabbed my mask and snorkel in a flash. I did not have time to put my fins on, and thank God, it was probably a good thing. Looking like a running frog in front of the athletes that were there that morning would have been embarrassing… I just hate looking like a tourist. I tried to contain myself, but in vain. At least, it was 7, so very few witnesses of my excitement ? Just seconds after getting into the water, the seaturtle had vanished in the deep blue sea, going back to his buddies Nemo, Ariel the Little Mermaid and Sponge Bob Square Pants. Oh well, maybe not this time. My bucket list wish of swimming with a sea turtle remained unfulfilled…
They say good things come to those who wait. I HAAAAAATE waiting (my man could testify, don’t even get him started on it…) I tend to want things to happen fast, without even having time to wish or dream about them.
So here we are, snorkelling at Shark’s Cove, chasing colorful fishes with the kids on the North Shore of Oahu. And it paid us a visit. MY seaturtle. The one I had wished for. I named her Huguette. It just seemed like a perfect name for such an inoffensive endangered creature. Sea turtles live 50 years or more after all (that’s if they don’t get caught in some plastic rubbish we, humans, have thrown into the ocean, sadly). I owe you respect, Huguette.
I couldn’t believe my eyes. I went CRAZY observing this sea turtle underwater. I had been so disappointed about not seeing it last time. The best part was that we had it to ourselves! At Shark’s Cove, we can all swim along the rocky shore without ending all in the same spot (it often happens when snorkelling in crowded waters). The four of us swimming together with this turtle: what a precious moment! We would have wished for it, it would have not happened…The turtle was just doing its thing, eating microorganisms stuck to the rocks and corals along the cove. I don’t like reptiles. I am actually a bit scared of them actually. I’ve never had a thing for turtles before, especially not the aquarium kind, nor the wild ones we find in Canadian waters. But I do have a serious unexplainable crush on sea turtles. It’s as if they are flying their way into the ocean, slowly but surely. I followed it for long minutes, without being oppressive. When I got closer, I could see its amazing eyes. I’m sure they have a gentle soul. We exchanged a look. We had a moment. It doesn’t really matter if you don’t believe me…. I just know we did. Period. The kids had fun, but they were clearly unconscious of the chance they had of swimming with an endangered specie in its natural habitat. My man was impressed, but never as much as I was. After stocking images of its funny little face in my head, I told a family nearby about our secret. I felt it would be nice to spread the ‘love’ and let them know about the sea turtle we had secretly been following all this time. Oh, they were happy snorkelers!
Swimming with a sea turtle in the ocean? Bucket list check.
Wild Hawaii: Maunawili Falls
(or ‘amazing’ waterfall VS my ‘far from amazing’ fall in the mud)
Before coming to Hawaii, I really wanted to see an Hawaiian waterfall. You know, the kind you jump in? We went to Manoa Falls, a small 2 hour-hike which we really enjoyed. I wrote about it on the blog in a previous post. Make sure to hit the English button above to get to the English version of the post 😉 This little fall was so nice and quite easy to get to. I was happy until my man told me about this other fall on the island, bigger than the last one. If it’s better, I want to see it for sure. I did not come all the way from Canada to sit by the pool… Apparently, the hike was slightly harder than the last one (I felt I could provide the extra effort), so we agreed on going. No goal is met without a little sweat. So we hit the trail. At the beginning, it WAS ok. Beautiful birds singing songs I had never heard before. The soothing sound of the stream by our side. A walk in the park. Or should I say a walk in the rainforest. It was alllllllll good.
And suddenly, it hit me in the face like a baseball bat. It was going straight up, non-stop. The hike was…. something. I now suspect my man to have voluntarily convinced me that it would be ok. No need to tell you, I was out of my comfort zone. As we met hikers on their way down, they were covered in mud, wet from head to toes.
After crossing the stream twice, lots of tropical leaves, and several hikers telling us it was all worth the effort, we made it to the waterfall. I don’t know how I managed to do it but I did. I’m not sure the pictures reflect the true beauty of it all but it was just magical. My adventurous children jumped off the rock all-afternoon-long with other brave souls. Click here to see them jump 😉 Most people sat on rocks by the natural pool, amused by the few who actually jumped. Although it didn’t seem that high (we’ve jumped Waimea Bay Rock which was much, much higher, click here for a previous blog post), the fact that the rock was so slippery and steep made it really scary. The pool at the bottom of the fall was very deep. I jumped, making me the coolest mom there that day ? according to my kiddos.
The way back was pretty intense. Roots and even more slippery mud (it started raining as we were leaving to go back) made it very dangerous and difficult to manoeuvre. See this video from HOWZITBOY showing the hard trail conditions here. Staying within the FALLING theme, I experienced a memorable FALL in the trail, like many of us that day. Pretty hard to hide with all this mud on my butt. In the end, my ego wasn’t hurt so bad, since most of the hikers had a falling episode in the slippery trail that day. The kids had a good laugh. At the end of the day, I’d hiked my way up to the top, I’d jumped in a waterfall, and it was all worth it. Another little adventure I’ll tell my great grandkids in my rocking chair when I’m old, wrinkled and happy about the life I lived.
Hawaii’s natural beauty
(or discovering a diamond in the rough)
Traveling is nice. Traveling long term is better (That’s obvious, you’ll say!). It’s just nice to go with the flow and change plans accordingly to unexpected discoveries that pop up along the way.
We drove along the East Coast of Oahu so many times since we’re here, we came to discover different things that we would have otherwise missed. People stop by the Halona Blowhole. Don’t get me wrong, it is impressive to see the geyser emerge from the rocks, right on the side of the road. But a lot of people miss a little gem on the right, hidden between two walls of lava rock. Some just don’t open their eyes wide enough. Others have to quickly hop back on the bus that’s waiting to take them to the next tourist destination, a flower lei around their necks.Traveling is nice. Taking your time while traveling is even better.
We took the time. We noticed this gem. We changed plans. Meet Eternity Beach ( or Halona Beach Cove )
We took our things and came down the steep little path hidden on the side of the busy road above. We ended up staying there for a long, long time. And it became my personal favourite spot of the island. A check in the landscape. My definition of a paradisiac deserted beach. (Ok, we were not alone, but surprisingly too little considering the beauty it offered). It felt secluded and natural, a real hidden paradise. It’s no Wonder they filmed the movie From Here to Eternity , here, in 1953. A long-time favourite for locals and a true highlight for curious travelers like us. Stuck between two walls of lava rock, it is like a natural wave pool. Lots of waves, lots of fun.
The kiddos jumped (again and again and again) from the rocks after negotiating hard for us to approve. After harassing us for an hour, I swam to the shore to check the depth and dangerousness of the plan they had in mind. And since I truly believe that kids are better off experiencing new thing rather that protecting them too much, we often allow them to do what they want to do, given it’s not too risky. I just can’t believe how good they are at convincing us. At least, they’ll cherish these memories and will, someday, realise the privilege they had of traveling the world.
This place is a must (like the two others up in the post) if you come to Oahu.
But DO NOT tell anyone, ok ?
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